Je pense comme une fille enlève sa robe

Publié le par Mains d'Oeuvres

Après Ma Cabane au Canada et Série, Perrine Valli a présenté en janvier 2009  sa nouvelle pièce, inspirée par cette phrase de Georges Bataille.



JE PENSE COMME UNE FILLE ENLÈVE SA ROBE































A partir de cette phrase, Perrine Valli s’interroge sur la prostitution et sur la relation qu’il instaure entre le féminin et le masculin. Le corps prostitué devient un corps miroir à travers lequel l’homme et la femme se questionnent.
Que signifie l’acte de se dénuder? Et si le corps nu n’était plus alors un corps sans vêtements mais un corps sans limites?


"Quand elle est là, quand elle est montée, quand on l’a pour soi, à soi, quand on croit l’avoir à soi, qu’est-ce qu’elle donne, qu’est-ce qu’elle offre, qu’est-ce qu’elle garde, qu’est-ce qu’elle prend, qu’est-ce qu’on comprend de ce qu’elle donne. Je m’assied, je me tais et je regarde, en silence, la bouche un peu ouverte, comment elle enlève sa robe, comment elle enlève ses bas. La lenteur, la vitesse, le temps. Elle a l’envie que ça passe vite, que ca ne s’arrête jamais, ce moment, que ces bas soient infinies, que sa robe soit longue, longue, longue, que jamais elle n’ait à arrêter de l’enlever, et moi, je veux que dure toujours, que jamais ne s’arrête cette seconde, entre cette fille du dehors, abordée dans la rue dans un bar sur une piste de danse dans le crépuscule d’une boîte de nuit, que dure toujours ce moment entre deux, pour garder cette fille du dehors, encore inconnue, habillée encore et elle, la fille nue, peut-être offerte, donnée devant moi.
Comment elle enlève ses gants. Comment sa jupe se soulève.
Comment elle allume une cigarette.
Comment elle sourit aux hommes.
Comment on ferme un collier sur son cou.
Comment elle se jette sur le lit.
Comment elle frémit dans les bras.
Comment elle répond aux désirs.
Comment on ouvre sa robe.
Comment elle fait un gâteau.
Comment elle lave un chemisier.
Comment elle pose sur les photos.
Comment elle marche sur les moquettes.
Comment elle est si différente.
Comment elle supporte les années.
Comment elle reçoit les traces.
Comment elle dit non.
Comment elle dit oui.
Comment elle dit oui.
Comment elle dit oui.
Comment elle dit oui.
Comment elle met ses lunettes de soleil.
Comment elle les enlève.
Comment elle met une perruque.
Comment elle ouvre les jambes
Comment elle rince les verres.
Comment elle éteint les lumières.
Comment elle est silencieuse la nuit.
Comment elle est belle seule dans la ville, dans la nuit.
Comment elle danse seule.
Comment elle danse serrée contre personne.
Comment elle se déshabille pour lui.
Comment elle ne prend pas une ride.
Comment elle les cache.
Comment elle est une princesse.
Comment ils reviennent, toujours, les hommes.
Comment je reviens toujours à elle.
Parce qu’elle donne.
Parce qu’elle me prend plus qu’elle ne donne.
Elle prend des choses qui pèsent que je ne saurais enlever seul.

La robe?
Les bas, aussi?
La culotte?
Le soutien-gorge en premier?"

Mathieu Bertholet , auteur de théâtre contemporain


VOIR encore


Je pense comme une fille enlève sa robe


jusqu'au 8 février au Théâtre de l'Usine à Genève

toutes les info sur link


 

Quelques images :


Perrine vous raconte comment elle en est venue à ce travail, un défi qu'elle s'est lancé avec unsujet pour le moins épineux. Une longue période de recherche et de répétitions a été nécessaire pour arriver à la quintessnce de cette réflexion.
















"Depuis 2005, mon travail s’inscrit dans une recherche chorégraphique abstraite. Je souhaite aujourd’hui me confronter à de nouvelles problématiques et ouvrir d’autres pistes de travail.

Cette pièce (un duo) prend la forme d’une « installation » danse et voix et aborde le thème du corps prostitué.

J’ai souvent dit de mes solos précédents qu’ils n’avaient aucune signification personnelle, qu’ils s’inscrivaient dans une recherche purement formelle et abstraite. Or, avec le recul, j’ai réalisé que certains moments de mon vécu y étaient inscrits.                
  
J’ai donc décidé d’aborder une démarche inverse. Prendre un sujet sociétal qui m'interpelle, celui de la prostitution, et le confronter à mon travail.

Comment aborder un tel sujet par la scène et le mouvement ?

Utiliser la danse de manière narrative, me paraît toujours difficile. D’autres langages, comme le texte ou l’image, semblent plus évidents. J’ai donc choisi de travailler avec différents supports : la voix, l’installation plastique et un film d’animation.

La danse permet en revanche l’expression de notions plus abstraites ou ambiguës, elle peut évoquer un imaginaire, des sensations et des émotions…

Le corps prostitué a une signification différente d’une personne à une autre, d’une époque à une autre, d’une culture à une autre. Je ne souhaite donc ni peindre le tableau d’un enfer, ni son contraire. Il ne s’agit pas non plus d’aborder le corps prostitué de manière concrète ou explicite. Il est plutôt question d’utiliser ce corps, au vécu et au ressenti très spécifique, pour questionner et expérimenter différentes problématiques.

Je voulais qu’il y ait dans cette pièce une autre femme sur scène mais qui n’utilise pas son corps de la même manière. J’ai alors choisi de former ce duo avec Jennifer Bonn qui travaille le traitement sonore et la voix.




































Le corps prostitué est abordé sous cinq angles :

•    L’identitée sexuelle :


À partir de la phrase de Georges Bataille « Je pense comme une fille enlève sa robe »  je me suis posé la question si un homme peut penser comme une femme ? Peut-il s’approprier son corps et sa pensée ? J’ai choisi de traiter le corps prostitué comme un corps au carrefour de deux histoires et de deux identités sexuelles. Un corps miroir à travers lequel l’homme et la femme se regardent et se questionnent.

•    Le toucher :


La prostitution se distingue des autres métiers lucratifs liés au corps par son rejet social et son image « négative ». Est-ce parce qu’elle fait référence à la sexualité ? L’actrice pornographique, le mannequin de charme, la danseuse érotique, utilisent aussi le sexe et cela n’engendre pourtant pas le même rejet.
La différence semble consister dans le fait que le corps prostitué est un corps accessible, touchable.


•    La notion de limite :


Dans la pièce, les limites sont questionnées, dans l’espace du public, dans l’espace de la scène et dans l’espace situé entre les deux, car le corps prostitué -comme les corps en général- ne sont pas évoqués de la même manière dans l’espace privé et dans l’espace public.
Dans la prostitution, cette notion est très présente dans le corps (chaque partie du corps est clairement démarquée, chaque pratique a ses propres tarifs et ses limites) et dans l’espace (les corps sont précisément placés dans l’espace urbain que ce soit dans les quartiers, les rues, les hôtels, les trottoires etc.)

•    La nudité :


Sur scène, le corps prostitué est mis en parallèle avec le corps dénudé. Que signifie l’acte de se dénuder ? Un corps nu peut-il être neutre ? Quelles sont les limites qui se cachent derrière la nudité ?
« Car la robe enlevée ne livre pas un corps, elle le dérobe à l’instant dans le secret d’une intimité qu’elle expose. La nudité se retire toujours plus loin que toute mise à nu (…) elle n’est pas un état mais un mouvement » ( « La pensée dérobée » Jean-Luc Nancy )

•    Le masculin :


Depuis la nuit des temps, le corps prostitué est une source d’inspiration dans la littérature, la peinture, la poésie, il est questionné par les arts, la sociologie, la politique etc. Mais les auteurs sont essentiellement des hommes. Qu’il soit masculin ou féminin, le corps prostitué, est également un corps -presque uniquement- reservé à l’homme. Sans lui, le corps prostitué n’existe pas. Peut-on alors traiter ce sujet sans évoquer le corps de l’homme ? Quel est ce corps de femme dans ce monde d’hommes ?


Le sujet de la prostitution fait référence à un « univers » que je ne connais pas concrètement et c’est précisément ce qui m’intéresse. Que représente le corps prostitué dans l’imaginaire ?
Quels sont les peurs, les fantasmes, les désirs de chacun, cachés  derrière ce corps ?
Qu’évoque-t-il de différent chez un homme et chez une femme ?

 

ECOUTER PERRINE

interviewée par Le Courrier de Genève :

clickez sur : http://www.geneveactive.com/?p=606





Pour aller plus loin, les références de Perrine pour ce travail :


« Le toucher, Jean-Luc Nancy » Jacques Derrida
« L’ « il y a » du rapport sexuel » Jean-Luc Nancy
« Nus sommes » Jean-Luc Nancy
« À l’écoute » Jean-Luc Nancy
« La naissance des seins - Péan pour Aphrodite » Jean-Luc Nancy
« Corpus » Jean-Luc Nancy
« La pensée dérobée » Jean-Luc Nancy
« L’expressivité chez Merleau-Ponty » Jean-Yves Mercury
« Vous dansez ? » Marie Nimier
« Fatalités du féminin » Jacques André et Anne Juranville
« Le corps » Michel Bernard
« Le phénomène érotique » Jean-Luc Marion
« Le corps prostitué » Max Chaleil
« Prostitution : les uns, les unes et les autres » Daniel Welzer-Lang
« King Kong théorie » Virginie Despente

 

 

 

Perrine Valli ...




... suit une formation riche en technique (Conservatoire National de Lyon, CDC de Toulouse, London Contemporary Dance School) et en rencontres (lOdile Duboc, Thierry Baë , Marco Berrettini, Julyen Hamilton, Olga Mesa…). De nationalité franco-suisse, elle s’installe en Suisse en 2004 pour travailler avec la compagnie Estelle Héritier sur la création « A5 », puis sur « Temps Morts » .
En 2005, elle crée sa propre compagnie l’Association Sam-Hester et sa première pièce « Ma cabane au Canada » qu’elle présente au Théâtre de l’Usine à Genève puis à Mains d’Oeuvres à Paris.
Elle rencontre ensuite la chorégraphe Cindy Van Acker avec qui elle commence une série de collaborations : « Corps 00 : 00 » « Puits »  et « Kernel » .
Elle obtient une résidence de trois ans au sein du lieu Mains d’Oeuvres, où elle crée en 2007, sa deuxième pièce « Série ». Crée en collaboration avec la musicienne française Colleen, cette pièce est présentée sur des scènes en Suisse (ADC à Genève,Théâtre de l’Arsenic à Lausanne), en France ( Centre Culturel Suisse à Paris, au Théâtre de l’Agora à Ivry), en Belgique (Budascoop à Courtrai), en Espagne (Teatro Cicca à Las Palmas, Teatro Victoria à Ténérife), aux Pays-Bas (Melkweg theatre à Amsterdam)… Elle remporte en octobre 2007 le premier prix du concours international de chorégraphie, Masdanza, en Espagne. Perrine Valli obtient une résidence de recherche CulturesFrance « Hors les murs » qu’elle effectuera au Japon en 2009.



L'équipe...


Jennifer Bonn suit des études à l’Ecole des Beaux Arts à Toulouse et à Marseille, où elle commence à travailler le son sous forme d’installations. Elle obtient, en 2002, un Master’s en arts plastiques. Elle complète sa formation dans un studio de postproduction audio pour la télévision et le cinéma à Madrid, puis fait un stage de six mois chez Cinémédia en Suisse. A partir de 2005, elle se dédie à son travail de création sonore dans des domaines artistiques, cinématographiques, et scéniques ce qui l’amène à poursuivre différentes collaborations essentiellement en Suisse.
Elle travaille aussi, très régulièrement, sur des projets vidéo.


Marie Szersnovicz  (scénographie et costumes) est diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.
Elle part plusieurs mois en Inde où elle travaille comme assistante décoratrice de Nitin Desai, l’un des plus célèbre décorateur de cinéma de Bollywood. Elle rencontre ensuite le chorégraphe/metteur en scène Jan Fabre avec lequel elle collabore sur de nombreux projets, notamment lors du festival d’Avignon 2005. Témoignant d’un goût prononcé pour la danse contemporaine, elle travaille avec de nombreux chorégraphes. En 2007, elle rejoint L’ESCAUT, agence d’architecture et de scénographie avec laquelle elle remporte le concours pour la réalisation du pavillon Belge à l’occasion de l’Exposition Universelle 2008 de Saragosse en Espagne.

Akatre (Vidéoprojection) est un atelier de design graphique créé par Valentin Abad, Julien Dhivert et Sebastien Riveron. Le groupe développe des projets identitaires dans leur globalité et place l’expérimentation au premier plan de leur réponse. Leurs projets s’inscrivent aussi bien dans l’édition, la signalétique la création typographique, la photographie, que dans des projets plus conceptuels autour de la musique, du cinéma ou de l’installation plastique. Le groupe conçoit et réalise des animations pour le web, les DVD, la projection et les nouveaux médias. Ils travaillent pour différents lieux tels que le Musée d’art contemporain de Lyon, le Centre Georges Pompidou, Mains d’Oeuvres, le studio Aer , le studio Apeloig.














LES ECHOS PRESSE:

 

LE MONDE,  le 20 Janvier 2009
Les corps et les gestes des professionnelles du sexe • Rosita Boisseau

Extrait:
Evoquer la prostitution sur un plateau de danse. Comment faire ? Comment évacuer le documentaire, la retape, le cru, le cliché ? Ces facilités, la jeune chorégraphe franco-suisse Perrine Valli les tient à bonne distance dans le duo de femmes intitulé Je pense comme une fille enlève sa robe, pièce intrigante nourrie de rencontres avec des « professionnelles du sexe » basées en Suisse, pays où la prostitution est légale. [...]

La tenacité de Perrine Valli à rester sobre est déjà un exploit. Pas de touche érotique ou pornographique à la mode. Non plus de féminisme primaire ou sentimental. Moment dur, une tranche de show en slip sur une chanson hardcore du groupe de rap suisse Dok Bundi. Trouvée sur Google en tappant "rap misogyne", Anti Michtonneuse règle son compte aux femmes. Quand à la bande-son imaginée par la chanteuse Jennifer Bonn, ils font serrer les dents. Raides et froides comme un corps soumis au turbin.



LE COURRIER(Genève), le 29 janvier 2009
Le corps en échange • Dominique Hartmann

Extrait:
On reste suspendu à ses gestes de bras sismographes d'une médusante expressivité, de mains aussi, ductiles, parfois suavement jointes comme pour une prière, rapatriant de loin en loin des éclats de danses asiatiques. Le corps tend bientôt vers une accélération pouvant évoquer l'orgasme masculin, une rotation sur lui-même, multipliant magnifiquement les points d'appui au sol avant de déboucher sur une rafale de gestes tournoyants.(...)A cent lieues de tout voyeurisme , Je pense... est une vraie réussite, tant de signature stylistique que de rigueur dans le propos, à ce jour rarement égalée.

Lire l'intégralité
http://www.lecourrier.ch/index.php?name=News&file=article&sid=441465


LE TEMPS(Genève), le 6 février 2009
Danse pour filles de joie sans visage • Alexandre Demidoff

Extrait:

Un chorégraphe digne de ce nom évite la littéralité. C’est ce que fait Perrine Valli, danseuse qui est passée depuis peu à la création. A genoux, de profil, au pied du mur, la courtisane ouvre les lèvres: dans sa bouche tombent en cascade des homoncules blancs – une projection. On en sourirait presque. On a soudain froid, aussi. A rebours des clichés, Perrine Valli traque l’âme, c’est-à-dire le souffle, de celle qui s’ouvre pour survivre. Elle suggère l’aliénation. Mais aussi un ailleurs, la face sauvée de l’ange des pavés: là où elle recouvre un visage. Et comme un espoir.


Lire l'intégralité

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/dad5926c-f3cd-11dd-b16d-c1f112b95020/Danse_pour_filles_de_joie_sans_visage

A DÉCOUVRIR EN PHOTOS (Vincent Jeannot)...


http://www.photodanse.fr/gallery.htm?gallery=perrinevalli_jepensecommeunefille


ET AUSSI, LES ECHOS BLOGS:

un dialogue entre 3 passionnés qui tiennent chacun leur blog danse - un exercice généreux et jubilatoire avec Guy Degeorges / Un jour ou un autre, Jérôme Delatour/ Images de la danse et Pascal Bély / Le Festivalier


Guy : J’hésite…J’ai été plutôt déconcerté. Sans trouver la bonne approche pour regarder cette proposition. Le sujet annoncé-la prostitution- est fort et particulier. Un sujet à risque !

Mais ce qu’on voit au début semble étranger à ce thème: une danse lente dans la lignée de ce qu’on a déjà vu de Perrine Valli (des poses bras tendus comme sur la photo qui illustre le site de Mains d’œuvres). On s’y fait …avant de découvrir des tableaux qui nous ramènent au thème central: les deux interprètes lourdement maquillées, la danseuse confrontée au déferlement de ces petits hommes virtuels...Je m’y suis un peu égaré, malgré les itinéraires dessinés en sparadraps pointillés… )

  

Jérôme : Il est vrai qu'on est loin de la prostitution réelle. C'est plus une idée de la prostitution, un fantasme de prostitution chez une jeune femme d'aujourd'hui. Rien de sordide ici. En fait, la pièce de Perrine Valli parle de bien d'autres choses. Elle est toute d'ambivalences et de miroirs: la gémellité de la pure et de la pute ; les pointillés formant chemin et frontière ; les petits bonshommes pouvant symboliser des clients - c'est l'interprétation de Rosita Boisseau dans sa critique du Monde - mais aussi des enfants, un désir d'enfants. La bande son, qui laisse percer des cris juvéniles, va dans ce sens, et la scène est aussi belle que légère, enfantine elle aussi, presque allègre. Cette scène peut aussi renvoyer à la représentation de Nout, la déesse egyptienne au corps étoilé (la voûte céleste, en somme) qui avale le soleil le soir et l'enfante au matin !

 

Lire l'intégralité de ce dialogue à 6 mains sur :

http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2009/02/02/comme-une-fille-enleve-sa-robe.html
http://www.festivalier.net/article-27481541.html
http://imagesdedanse.over-blog.com/


"Je pense..." a été présentée en première les 20, 21 et 22 janvier 2009 à Mains d'Œuvres dans le cadre du Festival Faits d'Hiver




www.faitsdhiver.com


Cette pièce bénéficie d'une aide à la tournée Pro Helvetia.

 

Elle a également été choisie "le + des PSO".Pour la deuxième année consécutive, le réseau des Petites Scènes Ouvertes enrichit son activité de repérage et propose un temps de visibilité tout public : la diffusion en conditions professionnelles de la nouvelle création d’une compagnie repérée au cours de la saison.Cette programmation d’une compagnie, découverte lors de l’une des sept plates-formes de repérage, renforce le soutien du réseau à la diffusion interrégionale des œuvres d’artistes en voie de reconnaissance. Ce "+ des PSO’’ est un coup de pouce revendiqué, la mise en avant par les membres du conseil artistique des PSO d’une compagnie à suivre.


 


Mains d'Œuvres tient à remercier le Festival Faits d'Hiver pour la confiance accordée à nos artistes dans le cadre de ce partenariat complice qui nous réunit depuis 4 ans.


Voir des extraits de la précédente création de Perrine Valli, Série

Série• Perrine Valli


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